Compte rendu manifestation et audience au Conseil Régional du 19 .6.06
COORDINATION RIVE DROITE   RIVE GAUCHE

Départ manif vers 15 h de la colone des Quinconces avec environ 500 personnes trés motivées.
La manifestation arrive vers 16 h30 à la Préfecture où les porteurs de pétitions sont reçus par Monsieur Viton, responsable de la sécurité. Les 30 000 signatures sont alors déposées à la Préfecture et elles seront incluses dans le rapport final au ministre des transports.
Les déclarations de chacun contre le CAB sont notées et remises au préfet pour information .
Dès leur retour, et gonflée de 500 participants arrivés en cours, la manifestation se dirige vers la deuxième destination de la journée, le Conseil Régional, où le président Alain Rousset nous reçoit avec les 5 présidents des partis politiques représentés dans cette instance.
Ils sont à notre écoute et découvrent alors les raisons de notre présence et de la mobilisation des opposants.

- Bernard Domengé (collectif) présente la coordination et l'implication des citoyens dans cette lutte contre le CAB, projet inacceptable.
- Claude Bonnet (président Sepanso Gironde) rappelle le recours engagé par 4 associations en Conseil d'Etat suite à l'annulation du débat sur l'opportunité du CAB. Il remet aussi un exemplaire d'une motion de la coordination.
-Alain Blanc (Sepanso) évoque les difficultés générées par le système économique actuel et parle de la prévention, la meilleure réponse à ce projet .
- Daniel Bas (ADSHHG) informe qu'en Suisse, la mise en place d'une taxe sur les transport de marchandises par camions (RPLG) a fait baisser le trafic routier et a favorisé l'emploi du feroutage. Cela fonctionne, il suffit donc d'une volonté politique.
- Jean-louis Lagardère (Médocxygène) parle  du developpement durable qui devrait s'inscrire aussi dans tout projet économique, leur conjugaison étant inévitable aujourd'hui. Il faut aussi respecter les lois en vigueur et les mettre en application.
- Jean Mallet (viticulteur de Bourg), insiste sur la notion de terroir et de qualité des vins du Bordelais, suivi par son collègue des Côtes de Blaye, Pascal Champion, qui insiste sur le fait qu'il est inconcevable de détruire cette richesse locale. L'image de la région étant liées au vins et aux AOC.
- La représentation des pêcheurs (IGIR) amateur du Blayais dit qu'il serait irresponsable de déplacer des milliers de tonnes de boues car elles  avec elles sont saturées en métaux lourds, dont du cadmium.
- Eddy Puyjalon (représentant ici le Syndicat des chasseurs) s'exprime à son tour : Les zones de chasse vont encore se réduire et la presque-île d'Ambès ne supportera pas le passge d'une autoroute sur son territoire. Le CAB ne peut pas se faire sur les zones humides et marécageuses, ni ailleurs.
- Dominique (Vive la forêt)  reparle de la protection de la nature et que les médocains ne sont pas décidés à voir dénaturé leur environnement. Elle remet à M Rousset un exemplaire de la revue de son association de Lacanau.
- Thomas Lugagne (collectif) parle de l'ecoeurement de la population face à ce projet et que le simulacre de débat public a été extrêmement mal percu par les habitants dans leur ensemble. Il réaffirme le "ni ici, ni ailleurs" de la coordination contre ce projet.

Pour finir, Alain Blanc propose la création d'une commission dans laquelle tous les partenaires auraient leur place pour discuter de l'opportunité d'un CAB en demandant au Conseil Régional de l'organiser sous l'égide de la Préfecture et avec le Conseil Général.

Pas de surprise dans la réponse du Président : il nous a bien entendu et confirme, avec tous les présidents présents que la méthode employée par le préfet n'est pas acceptable.
Il nous dit que la région soutien l'autoroute Bx Pau, le TGV vers l'Espagne mais que l'Aquitaine est très en retard sur les infrastructures nécessaires au développement de l'économie de la Région.
Il est inquiet de l'effort dominant du TGV par rapport aux autres modes de transport.
Le CAB lui semble donc indispensable vu la situation actuelle, notamment pour supprimer les bouchons sur la rocade et améliorer le trafic.
La solution d'une autoroute est pour lui la meilleure réponse pour faire payer aux camions le prix réel du transport, soutenant ainsi l'autoroute Bx Bayonne.

Il dit ensuite demander le dialogue pour revenir à la table des discussions sur le projet du CAB, répondant par là à notre demande.
Une confirmation devrait se faire en fin de séance pleinière sur cette possibilité.
Jean-louis Carrère (PS) nous informe que l'idée d'un moratoire est en contradiction avec la procédure engagée par les 4 associations et qu'il faut contraindre l'Etat à revenir sur sa décision.
Nous quittons la salle conscient du travail qu'il reste a acomplir ... mais satisfait pour la réponse positive à la création d'une commission, qui était le but l'un des objectifs de la coordination avec le fait d'être reçu.

Au  tour du CG maintenant.